Comment appliquer les enseignements des accords toltèques dans votre vie professionnelle ?

Vous avez peut-être déjà entendu parler des accords toltèques ? Avec son best-seller mondial « Les 4 accords toltèques » sorti en 1997, suivi de « Le 5ème accord toltèque » publié en 2009, Miguel Ruiz a fortement marqué la littérature sur le développement personnel.
Dans ses livres, Miguel Ruiz remet au goût du jour les enseignements ancestraux des chamans mexicains pour réussir à remettre en question nos manières habituelles de fonctionner et d’interagir avec les autres. Le but ? Reconquérir notre liberté et exploiter pleinement notre potentiel.
Si cette promesse est déjà alléchante à titre individuel, elle peut également faire des merveilles dans le cadre du travail. Alors, comment appliquer ces fameux accords toltèques dans votre quotidien professionnel ? Petit tour d’horizon.
Accord n°1 : que votre parole soit impeccable
Le premier accord toltèque met l’accent sur le discours que l’on porte :
« Parlez toujours avec intégrité. Ne dites que ce que vous pensez. N’utilisez pas la parole contre vous-même, ni pour médire autrui […] La parole est un outil qui peut détruire. Prenez conscience de sa puissance et maîtrisez-la. Pas de mensonge ni de calomnie. »
Pour appliquer ce précepte dans votre vie professionnelle, voici les axes sur lesquels vous pouvez travailler :
- Évitez au maximum de dénigrer ou de critiquer vos collaborateurs : c’est une clé essentielle pour une communication plus fluide, plus franche et plus respectueuse. En appliquant ce conseil, cela favorisera l’émergence d’un environnement de travail où chacun se sent en mesure de formuler son opinion sans se sentir jugé.
- C’est aussi vrai pour votre petite voix intérieure, que vous devez essayer de faire taire si celle-ci vous conduit à douter de vous et de vos compétences. Cela vous permettra de prendre confiance en vous et vous aidera à repousser les limites que vous vous fixez.
Accord n°2 : n’en faites pas une affaire personnelle
Le deuxième accord toltèque met la lumière sur l’importance de ne pas prendre les choses trop à cœur :
« Vous n’êtes pas la cause des actes d’autrui. Ce que les autres disent et font n’est qu’une projection de leur propre réalité, de leurs rêves, de leurs peurs, de leurs colères, de leurs fantasmes. Lorsque vous êtes immunisé contre cela, vous n’êtes plus victime de souffrances inutiles. »
Là aussi, cet enseignement peut être très utile au travail :
- Vous venez d’avoir un échange stérile avec un collègue ? Sortez d’une réunion qui a tourné court ? Rappelez-vous que vous n’êtes pas responsable de ce que vos collègues pensent ou font. En vous immunisant contre les opinions des autres, vous épargnerez une énergie précieuse.
- Ne ramenez pas vos problèmes professionnels chez vous : quelles que soient vos difficultés au travail, elles ne constituent en rien des attaques personnelles. Éviter de tout interpréter en fonction de soi permet de se détacher de critiques stériles.
Sans dire qu’il faille refuser toute remise en question bien sûr, il faut réussir à faire la part des choses entre des propos constructifs et bienveillants, qui peuvent avoir une réelle plus-value, et ceux qui ne valent pas la peine de s’y attarder car ne pouvant causer qu’une souffrance inutile.
Accord n°3 : ne faites aucune supposition
Le troisième accord toltèque conseille de ne pas laisser la place au doute :
« Ne commencez pas à élaborer des hypothèses de probabilités négatives, pour finir par y croire, comme s’il s’agissait de certitudes. Ayez le courage de poser des questions et d’exprimer vos vrais désirs et besoins. Communiquez clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames. »
Ce 3ème précepte est totalement connecté aux deux premiers : c’est notamment en communiquant, en posant directement les questions (parole impeccable) que vous pourrez réussir à ne pas prendre les choses de manière trop personnelle :
- Ne gardez pas les choses pour vous : vous avez un doute, une question ? Parlez-en avec vos collègues, et ne surinterprétez pas leurs réactions. Cela évitera les malentendus et les ressentiments qui peuvent ensuite s’installer de manière durable.
- Ne partez pas du principe que votre hiérarchie doit bien savoir que vous attendez une promotion ou rêvez d’un changement de poste. Exprimez-vous.
Accord n°4 : faites toujours de votre mieux
Le quatrième accord toltèque encourage à toujours se dépasser :
« Il n’y a pas d’obligation de réussir, il n’existe qu’une obligation de faire au mieux. Votre « mieux » change d’instant en instant. Quelles que soient les circonstances, faites simplement de votre mieux. Ainsi, vous éviterez de vous juger, de vous culpabiliser et d’avoir des regrets. Tentez, entreprenez, essayez d’utiliser de manière optimale vos capacités personnelles. Soyez indulgent avec vous-même. Acceptez de ne pas être parfait, ni toujours victorieux. »
Dans la vie personnelle comme professionnelle, ce quatrième accord peut beaucoup vous apporter :
- Faire de son mieux, sans tomber dans le perfectionnisme, permet d’éviter les regrets et la culpabilisation.
- Cela passe aussi par une bienveillance profonde envers vous-même : avoir des coups de mou passagers est tout à fait normal, octroyez-vous ces baisses de régime sans être trop dur avec vous-même.
- Cela implique une grande honnêteté avec soi-même : le but n’est pas de se trouver des excuses pour ne pas avancer, mais plutôt d’être lucide sur ce qu’on peut faire et ce qu’on ne peut pas faire. De faire du mieux possible, mais pas l’impossible.
Accord n°5 : soyez sceptique mais apprenez à écouter
Enfin, le cinquième accord toltèque insiste sur l’importance de l’écoute :
« Remettez en question vos certitudes, ce que vous dites, ce que vous entendez, pour éliminer le filtre de la perception. Votre réalité n’est pas celle des autres. Écouter permet de comprendre l’autre, de le respecter, d’entrer dans son monde, même si vous n’êtes pas d’accord avec lui. »
Délicat équilibre à trouver que celui de garder affuté son esprit critique, de rester fidèle à ses idées et à ses valeurs, tout en étant ouvert et tolérant.
Dans son environnement professionnel, par exemple, cela peut impliquer de respecter la culture de son entreprise, les idées de ses collaborateurs, sans s’effacer, ni arrêter de penser par soi-même. Cela demande de trouver la juste balance entre les contraintes et les intérêts des uns et des autres, de son entreprise, rester ouvert à l’autre et à ses schémas de penser, sans renier ce que l’on est.



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